31 mars 2015

Le fantôme de l'Opéra, Gaston Leroux | Alors? Ce sont des salades, pas vrai?!

J'aurai pu vous en parler en vidéo et je le ferai très certainement, mais pour l'heure, j'avais besoin de vous en rendre compte par écrit. Je viens d'achever ma lecture et telle une obsédée, j'ai rallumé mon ordinateur pour pianoter dans Google et rechercher des informations sur cette légende du fantôme de l'Opéra Garnier.

Je l'ai toujours trouvée fascinante et intrigante. Ayant visité l'Opéra il y a quelques années, j'ai sans doute du entendre des bribes de cette légende lors de discours de guide alors que je déambulais, émerveillée dans ce magnifique monument parisien (à chaque fois que je vais à Paris - ou presque - j'y retourne, c'est plus fort que moi).



Et il y a quelques mois, j'achetais l'oeuvre de Gaston Leroux: le fantôme de l'Opéra. Je ne m'y suis lancée que bien plus tard, avec en arrière fond cet attrait pour les légendes mystérieuses et sombres. Il faut savoir quand même que je suis quelqu'un qui adore les côtés sombres des histoires, des personnages, des légendes. Ça me fascine. Ainsi, je ne trouve pas du tout la Danse Macabre de Camille Saint-Saëns lugubre, bien au contraire, je l'adore!

Mais je vais revenir à ce livre de Gaston Leroux sinon je suis partie pour écrire des pages et des pages d'élucubrations. Je viens de terminer ma lecture et je n'ai qu'une envie: me ruer de nouveau dans cet Opéra et me glisser dans les moindres recoins pour voir et revoir les lieux décrits dans l'histoire.



.:. Synopsis et Informations .:.


Auteur: Gaston Leroux
Titre: le Fantôme de l'Opéra
Edition: Le Livre de Poche
343 pages


"Le fantôme de l'Opéra a existé. J'avais été frappé dès l'abord que je commençai à compulser les archives de l'Académie nationale de musique par la coïncidence surprenante des phénomènes attribués au fantôme et du plus mystérieux, du plus fantastique des drames, et je devais bientôt être conduit à cette idée que l'on pourrait peut-être rationnellement expliquer celui-ci par celui-là."

Avec l'art de l'intrigue parfaitement nouée et l'inspiration diabolique qui ont fait le succès de Gaston Leroux, le père de Rouletabille, Le Fantôme de l'Opéra nous entraîne dans une extraordinaire aventure qui nous tient en haleine de la première à la dernière ligne.




.:. Mon avis .:.

Vous l'avez sans doute deviné à mon ton un peu fébrile et mon écriture brouillon: j'ai adoré ce récit ! Il m'a fallu un certain temps pour le lire (pas loin de trois semaines quand même) mais ce n'est pas par manque d'envie, plutôt par manque de temps. A présent, je regrette presque de ne pas l'avoir lu plus tôt alors qu'il était dans ma bibliothèque !

J'ai d'abord aimé l'histoire et les lieux décrits. Le fait que le récit s'inspire d'une légende et qui est soi disant contée comme une histoire vraie, le narrateur se présentant comme un historien. C'est fascinant d'être tenté de croire à la véracité de tout cela, l'auteur citant des personnes pour créditer son récit. Néanmoins, je ne suis pas experte et ces noms me sont inconnus. Je ne peux donc confirmer ses dires. En ce qui concerne les lieux, seuls ceux qui se sont déjà rendus à l'Opéra Garnier comprennent probablement de quoi je parle. Cet Opéra est tout simplement magnifique, splendide, grandiose. Et les décors souterrains, les couloirs sombres, le personnel qui travaille dans l'ombre, les corridors cachés dont le narrateur nous relate l'existence... tout cela contribue à l'ambiance du roman.

Après la légende et les lieux, il y a les personnages ancrés dans leur moeurs et leur époque. L'intrigue se déroule à la fin du XIXe siècle. A cette époque, l'Opéra est fréquenté par la noblesse qui est une clientèle régulière, avec ses loges réservées,... Les personnages sur lesquels Gaston Leroux s'attardent surtout sont ceux de Christine Daaé, une cantatrice candide à la voix pure qui sera mêlée bien assez tôt à la vie du Fantôme, autre personnage fortement développé par l'auteur. Enfin, un autre homme se mêle à a vie de la charmante Christine: Raoul, vicomte de Chagny, frère du comte du même nom. Ces trois personnages collent bien à l'idée que je me fais des gens de l'époque: très distingués, réservés dans leurs émotions, avec un comportement un peu théâtral (sans doute aussi pour les besoins du récits). L'héroïne est ici présentée comme une petite femme fragile et un peu simple, trait de caractère qui m'aurait singulièrement agacée dans un autre cas mais pas ici, bizarrement. Pour les besoins de l'histoire, il était nécessaire qu'elle incarne ce cliché, cette image de la femme de l'époque.
Pour les anxieux du triangle amoureux, ça y ressemble mais de loin. Ça ne correspond pas du tout aux normes agaçantes du triangle amoureux de base en littérature puisqu'un des membres du triangle est on ne peut plus... particulier. Vraiment, ce n'est que maintenant que j'y pense car sur le moment, ce n'est pas le point qui m'a le plus marquée et dérangée.

Le style d'écriture est un peu relevé sans être alourdi de tournures de phrases complexes. Il est captivant et poétique durant la majeure partie de l'oeuvre. En revanche, à quelques endroits de l'intrigue, j'étais un peu confuse dans ma représentation de l'action, je ne savais pas si les personnages déliraient ou s'ils vivaient vraiment ce qui était en train de leur arriver. Si c'est une des intentions de l'auteur, elle est parfaitement remplie! ^_^

Je referme ce livre, encore émerveillée de l'histoire qui s'est déroulée sous mes yeux. Y ai-je trouvé des choses à redire? Eh bien pour l'instant, pas grand chose: juste la confusion lors de certains passages qui sont peut-être dus à ma lecture quelque peu saccadée. J'ai aussi un peu regretté le fait qu'on n'en apprenne pas plus sur le Fantôme avant le dernier chapitre où toutes les infos sont données sur 4-5 pages. Ça ne m'a pas dérangée au fil de ma lecture mais c'est quand même la clef de voûte de l'histoire et ça a été un peu expliqué rapidement.

J'ai donc été véritablement conquise par l'histoire du Fantôme de l'Opéra et une part de moi veut y croire, vraiment. Alors je la laisse faire, ça ne peut faire de mal à personne

Je vous le recommande chaudement ! ♥

22 mars 2015

Soapwalla, mes aisselles et moi.

Lui et moi, on se regardait depuis un bon moment. Depuis même avant Schmidt's. Mais il était si difficile d'accès, il avait tant de trajet à faire et ça m'en coûtait tellement de me le procurer.

Jusqu'au jour où j'ai craqué.

Le Schmidt's était sur sa fin et m'avait laissé un souvenir grumeleux-amer, j'avais un peu peur que le Soapwalla me fasse la même chose.

Et puis il est arrivé.



Je vais faire une espèce de comparaison avec celui au calendula de Schmidt's puisque je n'ai testé que lui dans les déos crème. Si tu es arrivée sur cet article, c'est que tu connais probablement le Soapwalla et que tu es là pour me dire "owii, il est trop génial, je l'adore aussi!!" ou au contraire "merde, à moi, il m'a filé des petits boutons et des irritations, c'était horrible!". Je sais qu'il provoque l'une de ces deux réactions chez les personnes qui l'ont testé et c'était l'une des choses qui m'avait assez déroutée au début.

Malgré le calendula aux vertus apaisantes, pour peaux sensibles, le déo Schmidt's avait tendance à m'irriter l'aisselle. Je l'ai crue hyper sensible et je flippais ma race en pensant aux huiles essentielles présentes dans le Soapwalla. La texture du Schmidt's était granuleuse et j'avais des difficultés à faire fondre la matière entre mes doigts pour l'appliquer.

Ici, ça n'a rien à voir. La texture est beaucoup plus crémeuse et plus concentrée. Je dois y aller mollo avec la mini spatule reprise dans l'ancien déo pour ne pas prélever la moitié du pot. Parce que oui: on n'a rien pour prélever le produit quand on le reçoit. Mais en fait, quand on le fait avec les doigts, c'est aussi très facile car même quand il fait froid, le produit est hyper crémeux et on peut en prélever très facilement. Et surtout: zéro picotement ou irritation.




L'odeur est un peu plus forte, on perçoit bien le tea tree et la lavande. Je connais ces deux HE, j'y suis habituée donc ça ne me dérange pas et ma peau le vit bien aussi. Pas du tout d'irritation après plus de 2 mois d'utilisation. Peut-être que ce qui m'irritait dans le déodorant précédent, c'était la texture et pas tellement ce que la crème contenait. Who knows?

Mais au final, Chibi, est-ce qu'il te convient? Oui et non, j'ai envie de te dire. Oui parce que je préfère le Soapwalla au Schmidt's au calendula pour la texture et l'odeur. En revanche, pour l'efficacité, c'est kif kif. Il y a quand même des jours où, vers 15h, je sens la transpiration. Je sais que ça vient des petits t shirts H&M qui sont en tissu synthétique, toussa mais voilà. Je transpire ok, c'est pas encore trop grave mais je sens la transpiration. Et qui aime ça? Personne.


En bref

  • Odeur: ♥ ♥ ♥ ♥
  • Packaging: ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
  • Efficacité: ♥ ♥ ♥ ♥ 
  • Texture: ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Prix: 15,50€ sur Mon Corner Bio ou Ayanature pour 60ml


Et toi? Tu as aussi testé le phénomène Soapwalla? 

*Cet article a été sélectionné par hellocoton dans la sélection beauté du 23 mars 2015*