26 avril 2015

L'Arabe du futur, Riad Sattouf - ce Fauve d'or d'Angoulême

Lui, c'est Riad. Petit garçon né d'une mère française et d'un père syrien, il commence son petit bout de vie en France là où ses parents se sont rencontrés: à la Sorbonne. Une fois leur diplôme en poche, le père dégote un emploi en Libye dans un premier temps, puis retourne en Syrie, son pays natal. 
Dans ce premier tome, Riad Sattouf nous conte les sept premières années de son existence, dans ces pays dotés de dictateurs sans pareil. 


Avec ses yeux d'enfants et son crayon d'adulte, il nous montre les absurdités des deux pays, les côtés effarants de la vie à cette époque dans ces contrées. Son crayon pointu critique tout en finesse ces régimes, ces coutumes et même parfois son père et ses attitudes au travers de ses dessins. Ou alors j'interprète un peu trop avec mes yeux d'Occidentale. Cependant, chaque événement, chaque scène de la vie quotidienne a été choisie pour figurer dans cet album. Je ne crois pas au hasard. 

Je comprends qu'il ait été primé au Festival d'Angoulême de cette année 2015 pour cette BD. Le sujet qu'il traite ne peut être critiqué: c'est autobiographique. Et en même temps, on ressent bien les sentiments qu'il a développés par après dans ces années de sa vie, avec l'esprit critique et ses souvenirs. Je trouve qu'il les mêle habilement avec son avis sur cette époque de sa vie, dans ces deux pays. Les dessins ne sont pas époustouflants, les visages ne sont pas splendides, ce n'est pas le but. 

J'ai aimé cette BD pour son côté dénonciateur, pour ses personnages auxquels on s'attache (j'ai eu le coeur tellement serré à la fin! Heureusement, il y a encore deux tomes à paraître), pour son côté informatif (le background historique est brièvement expliqué, on comprend dans quel régime on se trouve, on a des explications sur la religion islamique, etc.), pour son côté comique parfois (le réveil à 4h du matin par les chants plaintifs de l'imam de la mosquée m'a beaucoup rappelé mon expérience au Bénin). 

C'est aussi une BD qui met en évidence la place de la femme dans la famille et dans la société. La mère de Riad a l'air de supporter tout sans broncher. Son mari évolue énormément depuis leur départ de France et à aucun moment, l'auteur ne la fait réagir. Elle est plutôt passive, suit son mari dans sa famille alors qu'elle ne parle pas la langue, ne suit pas les coutumes du pays, se retrouve complètement bridée dans ses libertés... alors qu'elle est diplômée de la Sorbonne de Paris! Bon sang, ça me fait bondir! Dans les années '70 et '80, les femmes commencent à s'émanciper en Europe et là, elle est enfermée dans son rôle familial et elle dépérit littéralement. 



Ceci était donc ma participation pour "La BD fait son festival 2015" organisé par PriceMinister Rakuten. J'ai reçu l'Arabe du futur avec de nombreuses semaines de retard à cause d'un problème de la Poste mais je remercie énormément l'équipe de m'avoir envoyé mon second choix, je ne regrette pas du tout d'avoir découvert cette histoire! Cette chronique paraît donc avec un peu de retard et je présente mes excuses aux organisateurs de l'événement, le timing était court à respecter pour moi... 

  • SATTOUF Riad, L'Arabe du futur, Allary Edition, 2015, 158 p. - 20,90€

16 avril 2015

No Buy & 10 Pan Project | C'est reparti pour un tour !

Aloha les filles! Eh oui. Je suis repartie pour un petit tour de vide-placards à l'approche de l'été. Je pense continuer ce type de "projets" deux ou trois fois par an. Si vous avez raté le premier coche, vous pouvez aller lire cet article dans lequel j'explique mes motivations et les raisons qui m'ont poussée à ce no buy et ce Pan Project. Elles n'ont pas changé d'un iota. 



Ce que j'apprécie ici, c'est le fait d'en écrire un article et de le partager avec vous. Ça me motive à le réaliser et ça me permet de voir son état d'avancement aussi. Certaines s'organisent avec des carnets, moi avec mon blog. Et tout le monde est content n__n 

Cette fois-ci, j'ai ciblé 10 produits pour le soin du corps et des cheveux.


          Les huiles végétales          


J'en ai un paquet et il faut vraiment que je me motive à les utiliser ! Ici, je me fixe l'utilisation de l'huile de coco, de pépins de raisins et de jojoba en plus de l'huile BelleBulle pour le corps. L'avantage des huiles végétales, c'est qu'on peut les utiliser à la fois en massage du corps et en bain d'huile pour les cheveux. Nickel, ma belle!



          La provitamine B5          



Il y a peu de temps, j'ai fait un énorme tri dans mes actifs et j'ai malheureusement du en jeter un grand nombre à cause de la DLC largement dépassée... Celui-ci fait partie des rescapés et je compte l'incorporer dans mes soins cheveux pour les fortifier et les renforcer.



          Le gel d'aloe vera          


Celui-ci est la version achetée l'été dernier et un nouveau flacon est arrivé. Je vais donc le terminer sur les cheveux avant d'entamer le frangin! L'aloe vera possède des vertus hydratantes très intéressantes. Je l'applique directement sur les cheveux en passant mes doigts dedans après avoir pris environ 10 pompes de gel au creux de mes mains. Vite fait bien fait.



          Les crèmes pour les mains et le corps          


Objectif de ce Pan project: utiliser 3 crèmes dont deux à la composition douteuse. J'avais acheté le beurre The Body Shop au chocolat lors des soldes et la crème pour les mains au cold cream d'Avène en promo à la même période. En revanche, j'avais reçu la crème Fun'Ethic dans une box beauté mais la version "Vivre ses 30 ans" ne convient pas encore à mon visage. Alors hop! sur les mains elle se finira.


          Pour se laver et chanter sous la douche          


J'avais remporté lors d'un concours sur le blog d'Anaïs une gelée de douche Lush de la collection de Noël: c'était le petit Snowman! Je l'ai utilisé quelques fois mais il ne m'a pas transcendée alors je l'ai mis de côté jusqu'à aujourd'hui. Il va falloir le terminer avant l'été quand même...





Voici donc les dix produits que j'ai sélectionnés et que j'utiliserai en priorité d'ici le 21 juin, jour du début de l'été! Ce 10 pan project aura donc lieu à nouveau deux mois et on se retrouvera au fur et à mesure pour des petites news par-ci par-là (sur Instagram quoi) de l'état d'avancement avant de procéder au bilan.

Comme la dernière fois, je vais me créer un petit cochon No-buy dans lequel je mettrai l'argent des produits sur lesquels je louche durant cette période. De mémoire, lors du dernier Pan Project, j'avais économisé un peu plus de 120€ sur deux mois. Pas mal quand même, non?


& vous? Adepte de No-Buy et de Pan Project?



7 avril 2015

5 conseils basiques bio/naturels pour peaux mixtes et sensibles


Aloha les filles! Ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de soins sur le blog, j'avais envie de vous en proposer. Le hic, c'est que comme chaque peau a ses spécificités, je ne peux parler que pour celles qui ont les mêmes problèmes que les miens ^_^ 

Ma peau est donc mixte et sensible. Concrètement, j'ai les joues qui tiraillent, la zone T grasse et dès que je frotte un peu trop, les boutons jaillissent comme des volcans. Depuis quelques semaines, j'essaie de me calmer sur le frotti-frotta et la chasses aux imperfections pour respecter son côté sensible. Je vous propose donc ici la parade que j'ai trouvée pour l'instant. 


        Le démaquillage et le nettoyage à l'eau micellaire        

Gros scandale, je sais. Je ne jurais que par la démaquillage à l'huile et j'adorais la gelée De Novo. Ce type de produit est toujours aussi efficace mais je dois bien avouer qu'avec l'eau micellaire, ma peau se porte mieux. Pour commencer, j'ai pris des eaux micellaires petit budget de la marque Fun'Ethic. Elles sont très efficaces et très douces avec la peau. Impossible de donner une préférence à l'une d'elles pour le moment, je suis toujours en phase de test. J'en applique matin et soir avec les cotons dont je vais vous parler juste après.

Astuce: Utilisez-la en spray directement sur le visage, c'est plus économique.  




        Utiliser les bons cotons démaquillants        

Ça peut paraître débile mais je m'étais toujours dit que c'était juste du marketing cette histoire de cotons. Que ça frottait la peau quoi qu'il arrive et que c'était pas top. Et puis j'ai testé les cotons pour peaux très sensibles de chez Demak'up et là, énooooorme coup de coeur. J'essaie en ce moment, pour la version plus écologique et économique, des cotons de la marque Les Tendances d'Emma (eucalyptus et bambou - merci Nana pour le test ♥), je vous en reparlerai par la suite mais au rythme où j'utilise les cotons classiques, la version lavable est clairement plus économique. 




        Ne pas toucher sa peau        

Ça, c'est le conseil ultra bateau à donner à n'importe quelle tarée obsédée du perçage comme moi. Mais depuis que j'ai suivi ce conseil donné par une super esthéticienne, ça se passe indéniablement beaucoup mieux. Quand je craque (ça m'arrive oui), je le regrette assez bien le lendemain... Ça ne coûte rien mais c'est peut-être le truc le plus difficile à appliquer. 

Il faut aussi reconnaître qu'à distance respectable, personne ne voit le petit bouton au-dessus du sourcil et que si je l'éclate, la rougeur attirera beaucoup plus l'attention et ses copains vont se ramener pour faire la fête. 


        Eviter les gommages et les masques à répétition        

J'adorais les masques à l'argile verte, tu te souviens? Quel effet purifiant extraordinaire! Eh bien, j'ai arrêté. Effectivement, ça fonctionne du tonnerre mais c'est trop agressif pour ma peau aussi. Donc c'est un bien pour un mal... J'ai aussi arrêté peeling et gommage. 
Une fois tous les 10 jours en moyenne, c'est masque à l'argile rose et aloe vera. En tout sérénité, madame, parfaitement.




        Se maquiller à la poudre minérale        

Parce que j'ai encore des boutons, des imperfections et des cicatrices. Et je rêve de m'acheter un fond de teint super couvrant pour camoufler tout ça mais il n'y a rien à faire: il faut trouver un truc qui laisse respirer sa peau et pour ça, le minéral c'est la meilleure solution. Et même si on voit encore des imperfections, je me dis "tant pis!". Personne n'a de peau parfaite quoi qu'on en pense ... (mais on en rêverait presque!)





Des conseils à donner pour traiter une peau sensible?
Des produits coup de coeur à partager?  


*Cet article a été sélectionné par hellocoton dans la sélection beauté du 8 avril 2015*

31 mars 2015

Le fantôme de l'Opéra, Gaston Leroux | Alors? Ce sont des salades, pas vrai?!

J'aurai pu vous en parler en vidéo et je le ferai très certainement, mais pour l'heure, j'avais besoin de vous en rendre compte par écrit. Je viens d'achever ma lecture et telle une obsédée, j'ai rallumé mon ordinateur pour pianoter dans Google et rechercher des informations sur cette légende du fantôme de l'Opéra Garnier.

Je l'ai toujours trouvée fascinante et intrigante. Ayant visité l'Opéra il y a quelques années, j'ai sans doute du entendre des bribes de cette légende lors de discours de guide alors que je déambulais, émerveillée dans ce magnifique monument parisien (à chaque fois que je vais à Paris - ou presque - j'y retourne, c'est plus fort que moi).



Et il y a quelques mois, j'achetais l'oeuvre de Gaston Leroux: le fantôme de l'Opéra. Je ne m'y suis lancée que bien plus tard, avec en arrière fond cet attrait pour les légendes mystérieuses et sombres. Il faut savoir quand même que je suis quelqu'un qui adore les côtés sombres des histoires, des personnages, des légendes. Ça me fascine. Ainsi, je ne trouve pas du tout la Danse Macabre de Camille Saint-Saëns lugubre, bien au contraire, je l'adore!

Mais je vais revenir à ce livre de Gaston Leroux sinon je suis partie pour écrire des pages et des pages d'élucubrations. Je viens de terminer ma lecture et je n'ai qu'une envie: me ruer de nouveau dans cet Opéra et me glisser dans les moindres recoins pour voir et revoir les lieux décrits dans l'histoire.



.:. Synopsis et Informations .:.


Auteur: Gaston Leroux
Titre: le Fantôme de l'Opéra
Edition: Le Livre de Poche
343 pages


"Le fantôme de l'Opéra a existé. J'avais été frappé dès l'abord que je commençai à compulser les archives de l'Académie nationale de musique par la coïncidence surprenante des phénomènes attribués au fantôme et du plus mystérieux, du plus fantastique des drames, et je devais bientôt être conduit à cette idée que l'on pourrait peut-être rationnellement expliquer celui-ci par celui-là."

Avec l'art de l'intrigue parfaitement nouée et l'inspiration diabolique qui ont fait le succès de Gaston Leroux, le père de Rouletabille, Le Fantôme de l'Opéra nous entraîne dans une extraordinaire aventure qui nous tient en haleine de la première à la dernière ligne.




.:. Mon avis .:.

Vous l'avez sans doute deviné à mon ton un peu fébrile et mon écriture brouillon: j'ai adoré ce récit ! Il m'a fallu un certain temps pour le lire (pas loin de trois semaines quand même) mais ce n'est pas par manque d'envie, plutôt par manque de temps. A présent, je regrette presque de ne pas l'avoir lu plus tôt alors qu'il était dans ma bibliothèque !

J'ai d'abord aimé l'histoire et les lieux décrits. Le fait que le récit s'inspire d'une légende et qui est soi disant contée comme une histoire vraie, le narrateur se présentant comme un historien. C'est fascinant d'être tenté de croire à la véracité de tout cela, l'auteur citant des personnes pour créditer son récit. Néanmoins, je ne suis pas experte et ces noms me sont inconnus. Je ne peux donc confirmer ses dires. En ce qui concerne les lieux, seuls ceux qui se sont déjà rendus à l'Opéra Garnier comprennent probablement de quoi je parle. Cet Opéra est tout simplement magnifique, splendide, grandiose. Et les décors souterrains, les couloirs sombres, le personnel qui travaille dans l'ombre, les corridors cachés dont le narrateur nous relate l'existence... tout cela contribue à l'ambiance du roman.

Après la légende et les lieux, il y a les personnages ancrés dans leur moeurs et leur époque. L'intrigue se déroule à la fin du XIXe siècle. A cette époque, l'Opéra est fréquenté par la noblesse qui est une clientèle régulière, avec ses loges réservées,... Les personnages sur lesquels Gaston Leroux s'attardent surtout sont ceux de Christine Daaé, une cantatrice candide à la voix pure qui sera mêlée bien assez tôt à la vie du Fantôme, autre personnage fortement développé par l'auteur. Enfin, un autre homme se mêle à a vie de la charmante Christine: Raoul, vicomte de Chagny, frère du comte du même nom. Ces trois personnages collent bien à l'idée que je me fais des gens de l'époque: très distingués, réservés dans leurs émotions, avec un comportement un peu théâtral (sans doute aussi pour les besoins du récits). L'héroïne est ici présentée comme une petite femme fragile et un peu simple, trait de caractère qui m'aurait singulièrement agacée dans un autre cas mais pas ici, bizarrement. Pour les besoins de l'histoire, il était nécessaire qu'elle incarne ce cliché, cette image de la femme de l'époque.
Pour les anxieux du triangle amoureux, ça y ressemble mais de loin. Ça ne correspond pas du tout aux normes agaçantes du triangle amoureux de base en littérature puisqu'un des membres du triangle est on ne peut plus... particulier. Vraiment, ce n'est que maintenant que j'y pense car sur le moment, ce n'est pas le point qui m'a le plus marquée et dérangée.

Le style d'écriture est un peu relevé sans être alourdi de tournures de phrases complexes. Il est captivant et poétique durant la majeure partie de l'oeuvre. En revanche, à quelques endroits de l'intrigue, j'étais un peu confuse dans ma représentation de l'action, je ne savais pas si les personnages déliraient ou s'ils vivaient vraiment ce qui était en train de leur arriver. Si c'est une des intentions de l'auteur, elle est parfaitement remplie! ^_^

Je referme ce livre, encore émerveillée de l'histoire qui s'est déroulée sous mes yeux. Y ai-je trouvé des choses à redire? Eh bien pour l'instant, pas grand chose: juste la confusion lors de certains passages qui sont peut-être dus à ma lecture quelque peu saccadée. J'ai aussi un peu regretté le fait qu'on n'en apprenne pas plus sur le Fantôme avant le dernier chapitre où toutes les infos sont données sur 4-5 pages. Ça ne m'a pas dérangée au fil de ma lecture mais c'est quand même la clef de voûte de l'histoire et ça a été un peu expliqué rapidement.

J'ai donc été véritablement conquise par l'histoire du Fantôme de l'Opéra et une part de moi veut y croire, vraiment. Alors je la laisse faire, ça ne peut faire de mal à personne

Je vous le recommande chaudement ! ♥

22 mars 2015

Soapwalla, mes aisselles et moi.

Lui et moi, on se regardait depuis un bon moment. Depuis même avant Schmidt's. Mais il était si difficile d'accès, il avait tant de trajet à faire et ça m'en coûtait tellement de me le procurer.

Jusqu'au jour où j'ai craqué.

Le Schmidt's était sur sa fin et m'avait laissé un souvenir grumeleux-amer, j'avais un peu peur que le Soapwalla me fasse la même chose.

Et puis il est arrivé.



Je vais faire une espèce de comparaison avec celui au calendula de Schmidt's puisque je n'ai testé que lui dans les déos crème. Si tu es arrivée sur cet article, c'est que tu connais probablement le Soapwalla et que tu es là pour me dire "owii, il est trop génial, je l'adore aussi!!" ou au contraire "merde, à moi, il m'a filé des petits boutons et des irritations, c'était horrible!". Je sais qu'il provoque l'une de ces deux réactions chez les personnes qui l'ont testé et c'était l'une des choses qui m'avait assez déroutée au début.

Malgré le calendula aux vertus apaisantes, pour peaux sensibles, le déo Schmidt's avait tendance à m'irriter l'aisselle. Je l'ai crue hyper sensible et je flippais ma race en pensant aux huiles essentielles présentes dans le Soapwalla. La texture du Schmidt's était granuleuse et j'avais des difficultés à faire fondre la matière entre mes doigts pour l'appliquer.

Ici, ça n'a rien à voir. La texture est beaucoup plus crémeuse et plus concentrée. Je dois y aller mollo avec la mini spatule reprise dans l'ancien déo pour ne pas prélever la moitié du pot. Parce que oui: on n'a rien pour prélever le produit quand on le reçoit. Mais en fait, quand on le fait avec les doigts, c'est aussi très facile car même quand il fait froid, le produit est hyper crémeux et on peut en prélever très facilement. Et surtout: zéro picotement ou irritation.




L'odeur est un peu plus forte, on perçoit bien le tea tree et la lavande. Je connais ces deux HE, j'y suis habituée donc ça ne me dérange pas et ma peau le vit bien aussi. Pas du tout d'irritation après plus de 2 mois d'utilisation. Peut-être que ce qui m'irritait dans le déodorant précédent, c'était la texture et pas tellement ce que la crème contenait. Who knows?

Mais au final, Chibi, est-ce qu'il te convient? Oui et non, j'ai envie de te dire. Oui parce que je préfère le Soapwalla au Schmidt's au calendula pour la texture et l'odeur. En revanche, pour l'efficacité, c'est kif kif. Il y a quand même des jours où, vers 15h, je sens la transpiration. Je sais que ça vient des petits t shirts H&M qui sont en tissu synthétique, toussa mais voilà. Je transpire ok, c'est pas encore trop grave mais je sens la transpiration. Et qui aime ça? Personne.


En bref

  • Odeur: ♥ ♥ ♥ ♥
  • Packaging: ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
  • Efficacité: ♥ ♥ ♥ ♥ 
  • Texture: ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Prix: 15,50€ sur Mon Corner Bio ou Ayanature pour 60ml


Et toi? Tu as aussi testé le phénomène Soapwalla? 

*Cet article a été sélectionné par hellocoton dans la sélection beauté du 23 mars 2015*

30 janvier 2015

[♥] Réchauffer subtilement son teint blafard en hiver avec Couleur Caramel

Si ta carnation est comparable à la mienne (c'est-à-dire caucasienne tirant sur la farine) et que tu as l'air pâle en cette saison hivernale, laisse-moi te parler d'un petit produit dont je ne me passe pas ces jours-ci. 


Il s'agit de la poudre Terre caramel (en teinte 201, tirant sur le brun rosé) proposée par la marque Couleur Caramel. Je ne fais pas un topo sur la marque, elle est largement connue et reconnue parmi les produits maquillage bio qu'on peut trouver. Leur gamme est très étendue et ils ont été notamment les premiers à proposer des bases de teint sans silicone. 

Anyway. Revenons à nos petites préoccupations triviales: la tête du matin après correcteur et fond de teint. D'ordinaire, j'ai encore les joues roses après avoir appliqué ces produits mais pour l'instant, la couleur déserte mes joues. J'ai donc ressorti ce petit boîtier que j'avais acheté sur l'e-shop de Ma Boîte à Beauté l'an dernier, suite à une promo. 


L'avantage de cette poudre, c'est qu'elle est hyper légère et discrète contrairement à la couleur que tu peux voir sur les photos. Au début, j'ai pris peur aussi. J'ai la phobie de me retrouver orange et de faire retourner les gens dans la rue sur mon passage tellement la main a été lourde. Néanmoins, avec cette poudre, je dirais que c'est sans danger. Il faut vraiment y aller pour avoir l'air d'en avoir trop mis. 

Si bien qu'elle est devenue mon alliée quotidienne le matin, pour rehausser un peu la couleur de mes pommettes. Je l'applique sur le haut des joues et l'arrête du nez, comme si le soleil y avait laissé ses traces imperceptibles depuis l'automne (Ouh la menteuse-euh!). Et de suite, ça va beaucoup mieux. 

Vous pouvez aussi l'utiliser comme bronzer et sculpter votre visage avec votre pinceau préféré à cet usage. Personnellement, je trouve que c'est trop prise de tête pour mon usage quotidien. Je ne cherche pas à sculpter mais à réveiller la bonne mine qui est en moi. 


Si vous souhaitez vous la procurer, vous pouvez passer par un revendeur agréé ou vous rendre sur l'e-shop Ma Boîte à Beauté. Le prix est de 22€ environ. Vous pouvez aussi jeter un oeil à toute la collection sur le site de la marque

Et vous, votre petit mensonge bonne mine? 


29 janvier 2015

Lecture commune : Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes

Bonjour à vous chers lecteurs, aujourd'hui c'est un article un peu spécial puisque ce n'est pas Chibi qui en est la rédactrice. Je me présente, je m'appelle Hortense et Chibi m'a laissé les clés de la maison à l'occasion d'une lecture commune qui nous a occupées ces dernières semaines. Il s'agit du livre "Des fleurs pour Algernon" de Daniel Keyes, publié en 1966. 

Chibi et moi avons donc testé pour la première fois la lecture commune et je dois dire que c'est une expérience assez enrichissante. Personnellement, je ne partage mes lectures qu'à travers mon blog sans jamais trop en parler à mon entourage qui lit très peu. Lire un livre en même temps que quelqu'un et échanger à son propos est un autre moyen d'apprécier ce qu'on lit. Cette lecture commune m'a donné l'envie d'aller plus au fond des choses pour rendre la discussion avec Chibi plus profonde qu'un simple "ouais c'est cool allez on continue !"
Bref, trêve de bavardage, passons à la littérature pure et simple et à ce que j'ai pu penser de cette lecture. Pour avoir l'avis de Chibi, c'est très facile, il vous suffira de faire un petit tour sur l'article qu'elle a rédigé sur mon propre blog (logique, non ?)


Alors, "Des fleurs pour Algernon", de quoi ça parle ? 

Algernon est une petite souris de laboratoire dont la particularité est de répondre positivement aux recherches du professeur Nemur et du docteur Strauss en matière d'intelligence. Les deux chercheurs ont enfin trouvé un moyen de décupler les capacités intellectuelles à travers une opération chirurgicale. Fort de cette réussite et grâce à l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, ils décident donc de faire le premier test sur un cerveau humain et c'est Charlie Gordon, un simple d'esprit qui travaille dans une boulangerie, qui se porte volontaire.


L'histoire est racontée à travers les yeux de Charlie Gordon, ou plus exactement à travers ses mots. Tout le roman est constitué des notes qu'il doit prendre à la demande des deux chercheurs. Ces comptes rendus sont là pour servir à évaluer ses ressentis, ses émotions et son évolution à travers tout le processus expérimental.

Dès les toutes premières lignes je me suis immédiatement attachée à ce personnage. Je pense qu'il est tout simplement impossible de ne pas éprouver d'empathie pour Charlie tant ce personnage est touchant et attachant. Cette empathie ne m'a pas quittée de toute ma lecture malgré l'évolution de Charlie qui fait ressortir chez lui des traits de caractère plus sombres.
C'est un personnage qui se porte volontaire car le fait de devenir intelligent est pour lui une occasion de mieux s'intégrer dans le monde dans lequel il vit et de devenir enfin l'enfant que sa mère souhaitait avoir. Charlie n'est plus en contact avec sa famille depuis des années. Il a vécu une enfance difficile entre une mère toxique, désireuse d'avoir un enfant normal, une petite soeur malveillante et un père plutôt effacé. C'est avec ce bagage affectif que Charlie doit se démener tous les jours.
Après l'opération son évolution intellectuelle s'observe peu à peu dans sa rédaction et sa réflexion. Charlie ne fait plus de faute d'orthographe, utilise des mots savants, fait de belle tournures de phrases, utilise la ponctuation de manière appropriée. Il devient peu à peu plus savant que les chercheurs qui l'ont opéré au point même d'en venir à mener ses propres recherches scientifiques.

L'évolution de Charlie s'observe par un style d'écriture remarquable. J'ai été époustouflé par le talent de l'auteur a aussi bien retranscrit le chemin de pensée d'une personne simple d'esprit, puis son évolution vers des sommets d'intelligence. L'exercice de style est assez difficile et je me suis vraiment laissée prendre par l'écriture de l'auteur, qui rend à la perfection les sentiments de Charlie. L'immersion et l'identification avec ce personnage a été immédiate et très intense.

Mais avec cette progression vient un certain revers de la médaille que je ne détaillerai pas ici pour ne pas spoiler le reste de l'histoire. Charlie va connaître les joies et les désillusions de son intelligence. Son rapport avec le monde extérieur va changer et pas toujours comme il le souhaiterait. Avec l'intelligence vient la conscience que le monde qu'il connaît depuis toujours n'est pas celui qu'il pensait. Charlie est confronté au regard de ses collègues pas toujours bienveillants à son égard, aux chercheurs assez peu empathiques. C'est un personnage qui a une immaturité relationnelle très prononcée et qui ne sait pas comment agir de manière adaptée avec les gens qui l'entourent. Cette faculté assez propre aux gens surdoués va créer chez lui un certain isolement car personne n'arrive à préparer Charlie à ce qui va suivre après l'augmentation de ses facultés intellectuelles.

Charlie va devoir faire face à des sentiments nouveaux et inconnus qui s'accompagnent d'angoisses terribles liées à son enfance difficile. Beaucoup de péripéties vont s'enchaîner et tout du long j'ai ressentis beaucoup d'empathie et de peine pour se personnage qui a tant de mal à tirer son épingle du jeu.
La petite souris Algernon est bien évidemment un personnage clé de ce livre, au départ vue comme une ennemie par Charlie, il va très vite s'attacher à ce petit personnage avec qui il a tant de points en commun.

Mais "des Fleurs pour Algernon" est avant tout une grande critique sur l'expérimentation scientifique. Jusqu'où peut on aller ? Quelles sont les failles de l'expérimentation, du traitement des "cobayes" avant, pendant et après la recherche ? Chacun y trouvera son lot de questions et de réponses. Personnellement ce bouquin m'a passionnée pour ça. Le sujet de l'intelligence fascine année après année, on en entend parler dans tous les domaines scientifiques, notamment en robotique. C'est un domaine qui a su nourrir aussi l'imagination de beaucoup d'auteurs, de réalisateurs, d'artistes en tout genre. Daniel Keyes fait partie des précurseurs et des incontournables dans ce genre de littérature.


En bref :

Ca a été une très bonne lecture, malgré quelques longueurs c'est un classique de la littérature qui est très plaisant à lire. Une lecture très touchante pour un personnage très profondément disséqué par l'auteur et une reflexion aboutie sur la recherche scientifique.


Voila, je vous laisse là, ça a été un plaisir de partager ici ma chronique sur ce bouquin. Je laisse de nouveau le blog à Chibi qui va revenir très vite avec ses propres articles !



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