17 février 2016

Ce blog est terminé! 
Je tourne la page et vous retrouve désormais sur

26 avril 2015

L'Arabe du futur, Riad Sattouf - ce Fauve d'or d'Angoulême

Lui, c'est Riad. Petit garçon né d'une mère française et d'un père syrien, il commence son petit bout de vie en France là où ses parents se sont rencontrés: à la Sorbonne. Une fois leur diplôme en poche, le père dégote un emploi en Libye dans un premier temps, puis retourne en Syrie, son pays natal. 
Dans ce premier tome, Riad Sattouf nous conte les sept premières années de son existence, dans ces pays dotés de dictateurs sans pareil. 


Avec ses yeux d'enfants et son crayon d'adulte, il nous montre les absurdités des deux pays, les côtés effarants de la vie à cette époque dans ces contrées. Son crayon pointu critique tout en finesse ces régimes, ces coutumes et même parfois son père et ses attitudes au travers de ses dessins. Ou alors j'interprète un peu trop avec mes yeux d'Occidentale. Cependant, chaque événement, chaque scène de la vie quotidienne a été choisie pour figurer dans cet album. Je ne crois pas au hasard. 

Je comprends qu'il ait été primé au Festival d'Angoulême de cette année 2015 pour cette BD. Le sujet qu'il traite ne peut être critiqué: c'est autobiographique. Et en même temps, on ressent bien les sentiments qu'il a développés par après dans ces années de sa vie, avec l'esprit critique et ses souvenirs. Je trouve qu'il les mêle habilement avec son avis sur cette époque de sa vie, dans ces deux pays. Les dessins ne sont pas époustouflants, les visages ne sont pas splendides, ce n'est pas le but. 

J'ai aimé cette BD pour son côté dénonciateur, pour ses personnages auxquels on s'attache (j'ai eu le coeur tellement serré à la fin! Heureusement, il y a encore deux tomes à paraître), pour son côté informatif (le background historique est brièvement expliqué, on comprend dans quel régime on se trouve, on a des explications sur la religion islamique, etc.), pour son côté comique parfois (le réveil à 4h du matin par les chants plaintifs de l'imam de la mosquée m'a beaucoup rappelé mon expérience au Bénin). 

C'est aussi une BD qui met en évidence la place de la femme dans la famille et dans la société. La mère de Riad a l'air de supporter tout sans broncher. Son mari évolue énormément depuis leur départ de France et à aucun moment, l'auteur ne la fait réagir. Elle est plutôt passive, suit son mari dans sa famille alors qu'elle ne parle pas la langue, ne suit pas les coutumes du pays, se retrouve complètement bridée dans ses libertés... alors qu'elle est diplômée de la Sorbonne de Paris! Bon sang, ça me fait bondir! Dans les années '70 et '80, les femmes commencent à s'émanciper en Europe et là, elle est enfermée dans son rôle familial et elle dépérit littéralement. 



Ceci était donc ma participation pour "La BD fait son festival 2015" organisé par PriceMinister Rakuten. J'ai reçu l'Arabe du futur avec de nombreuses semaines de retard à cause d'un problème de la Poste mais je remercie énormément l'équipe de m'avoir envoyé mon second choix, je ne regrette pas du tout d'avoir découvert cette histoire! Cette chronique paraît donc avec un peu de retard et je présente mes excuses aux organisateurs de l'événement, le timing était court à respecter pour moi... 

  • SATTOUF Riad, L'Arabe du futur, Allary Edition, 2015, 158 p. - 20,90€

16 avril 2015

No Buy & 10 Pan Project | C'est reparti pour un tour !

Aloha les filles! Eh oui. Je suis repartie pour un petit tour de vide-placards à l'approche de l'été. Je pense continuer ce type de "projets" deux ou trois fois par an. Si vous avez raté le premier coche, vous pouvez aller lire cet article dans lequel j'explique mes motivations et les raisons qui m'ont poussée à ce no buy et ce Pan Project. Elles n'ont pas changé d'un iota. 



Ce que j'apprécie ici, c'est le fait d'en écrire un article et de le partager avec vous. Ça me motive à le réaliser et ça me permet de voir son état d'avancement aussi. Certaines s'organisent avec des carnets, moi avec mon blog. Et tout le monde est content n__n 

Cette fois-ci, j'ai ciblé 10 produits pour le soin du corps et des cheveux.


          Les huiles végétales          


J'en ai un paquet et il faut vraiment que je me motive à les utiliser ! Ici, je me fixe l'utilisation de l'huile de coco, de pépins de raisins et de jojoba en plus de l'huile BelleBulle pour le corps. L'avantage des huiles végétales, c'est qu'on peut les utiliser à la fois en massage du corps et en bain d'huile pour les cheveux. Nickel, ma belle!



          La provitamine B5          



Il y a peu de temps, j'ai fait un énorme tri dans mes actifs et j'ai malheureusement du en jeter un grand nombre à cause de la DLC largement dépassée... Celui-ci fait partie des rescapés et je compte l'incorporer dans mes soins cheveux pour les fortifier et les renforcer.



          Le gel d'aloe vera          


Celui-ci est la version achetée l'été dernier et un nouveau flacon est arrivé. Je vais donc le terminer sur les cheveux avant d'entamer le frangin! L'aloe vera possède des vertus hydratantes très intéressantes. Je l'applique directement sur les cheveux en passant mes doigts dedans après avoir pris environ 10 pompes de gel au creux de mes mains. Vite fait bien fait.



          Les crèmes pour les mains et le corps          


Objectif de ce Pan project: utiliser 3 crèmes dont deux à la composition douteuse. J'avais acheté le beurre The Body Shop au chocolat lors des soldes et la crème pour les mains au cold cream d'Avène en promo à la même période. En revanche, j'avais reçu la crème Fun'Ethic dans une box beauté mais la version "Vivre ses 30 ans" ne convient pas encore à mon visage. Alors hop! sur les mains elle se finira.


          Pour se laver et chanter sous la douche          


J'avais remporté lors d'un concours sur le blog d'Anaïs une gelée de douche Lush de la collection de Noël: c'était le petit Snowman! Je l'ai utilisé quelques fois mais il ne m'a pas transcendée alors je l'ai mis de côté jusqu'à aujourd'hui. Il va falloir le terminer avant l'été quand même...





Voici donc les dix produits que j'ai sélectionnés et que j'utiliserai en priorité d'ici le 21 juin, jour du début de l'été! Ce 10 pan project aura donc lieu à nouveau deux mois et on se retrouvera au fur et à mesure pour des petites news par-ci par-là (sur Instagram quoi) de l'état d'avancement avant de procéder au bilan.

Comme la dernière fois, je vais me créer un petit cochon No-buy dans lequel je mettrai l'argent des produits sur lesquels je louche durant cette période. De mémoire, lors du dernier Pan Project, j'avais économisé un peu plus de 120€ sur deux mois. Pas mal quand même, non?


& vous? Adepte de No-Buy et de Pan Project?



7 avril 2015

5 conseils basiques bio/naturels pour peaux mixtes et sensibles


Aloha les filles! Ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de soins sur le blog, j'avais envie de vous en proposer. Le hic, c'est que comme chaque peau a ses spécificités, je ne peux parler que pour celles qui ont les mêmes problèmes que les miens ^_^ 

Ma peau est donc mixte et sensible. Concrètement, j'ai les joues qui tiraillent, la zone T grasse et dès que je frotte un peu trop, les boutons jaillissent comme des volcans. Depuis quelques semaines, j'essaie de me calmer sur le frotti-frotta et la chasses aux imperfections pour respecter son côté sensible. Je vous propose donc ici la parade que j'ai trouvée pour l'instant. 


        Le démaquillage et le nettoyage à l'eau micellaire        

Gros scandale, je sais. Je ne jurais que par la démaquillage à l'huile et j'adorais la gelée De Novo. Ce type de produit est toujours aussi efficace mais je dois bien avouer qu'avec l'eau micellaire, ma peau se porte mieux. Pour commencer, j'ai pris des eaux micellaires petit budget de la marque Fun'Ethic. Elles sont très efficaces et très douces avec la peau. Impossible de donner une préférence à l'une d'elles pour le moment, je suis toujours en phase de test. J'en applique matin et soir avec les cotons dont je vais vous parler juste après.

Astuce: Utilisez-la en spray directement sur le visage, c'est plus économique.  




        Utiliser les bons cotons démaquillants        

Ça peut paraître débile mais je m'étais toujours dit que c'était juste du marketing cette histoire de cotons. Que ça frottait la peau quoi qu'il arrive et que c'était pas top. Et puis j'ai testé les cotons pour peaux très sensibles de chez Demak'up et là, énooooorme coup de coeur. J'essaie en ce moment, pour la version plus écologique et économique, des cotons de la marque Les Tendances d'Emma (eucalyptus et bambou - merci Nana pour le test ♥), je vous en reparlerai par la suite mais au rythme où j'utilise les cotons classiques, la version lavable est clairement plus économique. 




        Ne pas toucher sa peau        

Ça, c'est le conseil ultra bateau à donner à n'importe quelle tarée obsédée du perçage comme moi. Mais depuis que j'ai suivi ce conseil donné par une super esthéticienne, ça se passe indéniablement beaucoup mieux. Quand je craque (ça m'arrive oui), je le regrette assez bien le lendemain... Ça ne coûte rien mais c'est peut-être le truc le plus difficile à appliquer. 

Il faut aussi reconnaître qu'à distance respectable, personne ne voit le petit bouton au-dessus du sourcil et que si je l'éclate, la rougeur attirera beaucoup plus l'attention et ses copains vont se ramener pour faire la fête. 


        Eviter les gommages et les masques à répétition        

J'adorais les masques à l'argile verte, tu te souviens? Quel effet purifiant extraordinaire! Eh bien, j'ai arrêté. Effectivement, ça fonctionne du tonnerre mais c'est trop agressif pour ma peau aussi. Donc c'est un bien pour un mal... J'ai aussi arrêté peeling et gommage. 
Une fois tous les 10 jours en moyenne, c'est masque à l'argile rose et aloe vera. En tout sérénité, madame, parfaitement.




        Se maquiller à la poudre minérale        

Parce que j'ai encore des boutons, des imperfections et des cicatrices. Et je rêve de m'acheter un fond de teint super couvrant pour camoufler tout ça mais il n'y a rien à faire: il faut trouver un truc qui laisse respirer sa peau et pour ça, le minéral c'est la meilleure solution. Et même si on voit encore des imperfections, je me dis "tant pis!". Personne n'a de peau parfaite quoi qu'on en pense ... (mais on en rêverait presque!)





Des conseils à donner pour traiter une peau sensible?
Des produits coup de coeur à partager?  


*Cet article a été sélectionné par hellocoton dans la sélection beauté du 8 avril 2015*

31 mars 2015

Le fantôme de l'Opéra, Gaston Leroux | Alors? Ce sont des salades, pas vrai?!

J'aurai pu vous en parler en vidéo et je le ferai très certainement, mais pour l'heure, j'avais besoin de vous en rendre compte par écrit. Je viens d'achever ma lecture et telle une obsédée, j'ai rallumé mon ordinateur pour pianoter dans Google et rechercher des informations sur cette légende du fantôme de l'Opéra Garnier.

Je l'ai toujours trouvée fascinante et intrigante. Ayant visité l'Opéra il y a quelques années, j'ai sans doute du entendre des bribes de cette légende lors de discours de guide alors que je déambulais, émerveillée dans ce magnifique monument parisien (à chaque fois que je vais à Paris - ou presque - j'y retourne, c'est plus fort que moi).



Et il y a quelques mois, j'achetais l'oeuvre de Gaston Leroux: le fantôme de l'Opéra. Je ne m'y suis lancée que bien plus tard, avec en arrière fond cet attrait pour les légendes mystérieuses et sombres. Il faut savoir quand même que je suis quelqu'un qui adore les côtés sombres des histoires, des personnages, des légendes. Ça me fascine. Ainsi, je ne trouve pas du tout la Danse Macabre de Camille Saint-Saëns lugubre, bien au contraire, je l'adore!

Mais je vais revenir à ce livre de Gaston Leroux sinon je suis partie pour écrire des pages et des pages d'élucubrations. Je viens de terminer ma lecture et je n'ai qu'une envie: me ruer de nouveau dans cet Opéra et me glisser dans les moindres recoins pour voir et revoir les lieux décrits dans l'histoire.



.:. Synopsis et Informations .:.


Auteur: Gaston Leroux
Titre: le Fantôme de l'Opéra
Edition: Le Livre de Poche
343 pages


"Le fantôme de l'Opéra a existé. J'avais été frappé dès l'abord que je commençai à compulser les archives de l'Académie nationale de musique par la coïncidence surprenante des phénomènes attribués au fantôme et du plus mystérieux, du plus fantastique des drames, et je devais bientôt être conduit à cette idée que l'on pourrait peut-être rationnellement expliquer celui-ci par celui-là."

Avec l'art de l'intrigue parfaitement nouée et l'inspiration diabolique qui ont fait le succès de Gaston Leroux, le père de Rouletabille, Le Fantôme de l'Opéra nous entraîne dans une extraordinaire aventure qui nous tient en haleine de la première à la dernière ligne.




.:. Mon avis .:.

Vous l'avez sans doute deviné à mon ton un peu fébrile et mon écriture brouillon: j'ai adoré ce récit ! Il m'a fallu un certain temps pour le lire (pas loin de trois semaines quand même) mais ce n'est pas par manque d'envie, plutôt par manque de temps. A présent, je regrette presque de ne pas l'avoir lu plus tôt alors qu'il était dans ma bibliothèque !

J'ai d'abord aimé l'histoire et les lieux décrits. Le fait que le récit s'inspire d'une légende et qui est soi disant contée comme une histoire vraie, le narrateur se présentant comme un historien. C'est fascinant d'être tenté de croire à la véracité de tout cela, l'auteur citant des personnes pour créditer son récit. Néanmoins, je ne suis pas experte et ces noms me sont inconnus. Je ne peux donc confirmer ses dires. En ce qui concerne les lieux, seuls ceux qui se sont déjà rendus à l'Opéra Garnier comprennent probablement de quoi je parle. Cet Opéra est tout simplement magnifique, splendide, grandiose. Et les décors souterrains, les couloirs sombres, le personnel qui travaille dans l'ombre, les corridors cachés dont le narrateur nous relate l'existence... tout cela contribue à l'ambiance du roman.

Après la légende et les lieux, il y a les personnages ancrés dans leur moeurs et leur époque. L'intrigue se déroule à la fin du XIXe siècle. A cette époque, l'Opéra est fréquenté par la noblesse qui est une clientèle régulière, avec ses loges réservées,... Les personnages sur lesquels Gaston Leroux s'attardent surtout sont ceux de Christine Daaé, une cantatrice candide à la voix pure qui sera mêlée bien assez tôt à la vie du Fantôme, autre personnage fortement développé par l'auteur. Enfin, un autre homme se mêle à a vie de la charmante Christine: Raoul, vicomte de Chagny, frère du comte du même nom. Ces trois personnages collent bien à l'idée que je me fais des gens de l'époque: très distingués, réservés dans leurs émotions, avec un comportement un peu théâtral (sans doute aussi pour les besoins du récits). L'héroïne est ici présentée comme une petite femme fragile et un peu simple, trait de caractère qui m'aurait singulièrement agacée dans un autre cas mais pas ici, bizarrement. Pour les besoins de l'histoire, il était nécessaire qu'elle incarne ce cliché, cette image de la femme de l'époque.
Pour les anxieux du triangle amoureux, ça y ressemble mais de loin. Ça ne correspond pas du tout aux normes agaçantes du triangle amoureux de base en littérature puisqu'un des membres du triangle est on ne peut plus... particulier. Vraiment, ce n'est que maintenant que j'y pense car sur le moment, ce n'est pas le point qui m'a le plus marquée et dérangée.

Le style d'écriture est un peu relevé sans être alourdi de tournures de phrases complexes. Il est captivant et poétique durant la majeure partie de l'oeuvre. En revanche, à quelques endroits de l'intrigue, j'étais un peu confuse dans ma représentation de l'action, je ne savais pas si les personnages déliraient ou s'ils vivaient vraiment ce qui était en train de leur arriver. Si c'est une des intentions de l'auteur, elle est parfaitement remplie! ^_^

Je referme ce livre, encore émerveillée de l'histoire qui s'est déroulée sous mes yeux. Y ai-je trouvé des choses à redire? Eh bien pour l'instant, pas grand chose: juste la confusion lors de certains passages qui sont peut-être dus à ma lecture quelque peu saccadée. J'ai aussi un peu regretté le fait qu'on n'en apprenne pas plus sur le Fantôme avant le dernier chapitre où toutes les infos sont données sur 4-5 pages. Ça ne m'a pas dérangée au fil de ma lecture mais c'est quand même la clef de voûte de l'histoire et ça a été un peu expliqué rapidement.

J'ai donc été véritablement conquise par l'histoire du Fantôme de l'Opéra et une part de moi veut y croire, vraiment. Alors je la laisse faire, ça ne peut faire de mal à personne

Je vous le recommande chaudement ! ♥